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dechets nucléaires - Page 5

  • Débat sur les déchets nucléaires : le moment de vérité !

    Mercredi 17 avril, un débat public sur les déchets nucléaires doit être lancé dans le cadre du Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs 2019-2021.

    Greenpeace France considère que ce débat, qui donnera lieu à des dizaines de réunions partout en France, doit être l’occasion pour les citoyen.ne.s de se saisir d’un sujet grave dont l’empreinte écologique est largement sous-estimée.

    Avec ses 58 réacteurs et ses 60 ans de programme nucléaire, la France produit des déchets nucléaires en masse, alors qu’elle ne dispose à l’heure actuelle d’aucune solution satisfaisante pour les gérer. Aujourd’hui, environ 1,6 million de m³ de déchets radioactifs s’entassent sur le territoire national, auxquels s’ajoutera inévitablement l’amas de déchets liés au démantèlement de notre parc vieillissant

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  • Résultats annuels d’EDF : où sont les milliards d’euros pour gérer les déchets nucléaires ?

    Réaction de Greenpeace France à la présentation des résultats financiers d’EDF pour l’année 2018.  Publié le 15 février 2019


    Le compte n’y est pas.

    En 2018, EDF a provisionné seulement 21 milliards d’euros pour les charges liées à la gestion des déchets nucléaires malgré les alertes lancées par la Cour des comptes [1] et un rapport parlementaire [2] sur la faiblesse de ses provisions. En 2016, l’analyste financier AlphaValue [3] pointait déjà cette sous-évaluation et estimait à 33 milliards d’euros le trou dans les comptes d’EDF. Or, l’industrie nucléaire produit chaque année des milliers de tonnes de déchets radioactifs, dont environ 7800 tonnes de “matières” dites valorisables – qui ne seront probablement jamais réutilisées mais qui ne sont pas intégrées dans ce bilan comptable [4].

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  • Sécurité nucléaire : action sur la piscine du site Orano La Hague


    Le 25 janvier vers 10h30, des activistes de Greenpeace France ont déclenché, à l’aide d’un drone, des fumigènes de détresse sur le toit de la piscine d’entreposage des combustibles irradiés de l’usine Orano (ex-Areva) de La Hague pour dénoncer le risque de saturation et sa vulnérabilité.

    En effet, ce bâtiment concentre l’équivalent de plus d’une centaine de cœurs d’un réacteur nucléaire. Pourtant son toit, en simple tôle métallique, est bien trop fragile pour protéger les bassins remplis de matière radioactive en cas d’acte malveillant par les airs.

    Alix Mazounie, chargée de campagne Energie à Greenpeace France, déclare : « Greenpeace a démontré, une fois de plus, que les installations nucléaires françaises ne sont pas suffisamment protégées contre les risques d’agression externe. Mais ce qui est particulièrement choquant, c’est que ce drone ait pu allumer des fumigènes de détresse sur le toit de la piscine, c’est-à-dire le point faible d’un bâtiment contenant la plus grande quantité de matières radioactives dans le monde ».

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  • En Allemagne, la gestion des déchets radioactifs dans l’impasse

    Extraits de l'article de "Reporterre"

    (...)

    Mais l’Allemagne n’en a pas fini avec le nucléaire pour autant. Que faire des 28.000 mètres cubes de déchets hautement radioactifs produits par ses centrales ? Que faire également des 300.000 mètres cubes de déchets faiblement et moyennement radioactifs, dont certains seront encore produits par l’industrie et la recherche médicale après 2022 ?

    Les Allemands se posent ces questions depuis des décennies, sans trouver de réponse fiable. Ils faisaient pourtant figure de pionniers en inaugurant le stockage de déchets nucléaires dans une mine de sel dans les années 1960. Le site de Asse, dans le nord-ouest du pays, était alors une fierté nationale, présenté comme une solution simple et peu coûteuse. 126.000 barils de déchets faiblement et moyennement radioactifs y ont été entreposés à 700 mètres de profondeur. Nul besoin de containers spéciaux, croyait-on : le sel suffirait à protéger les fûts pour des millions d’années.

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  • Bure, cimetière du progrès

    Extraits de l’article de Nicolas Sersiron pour le CADTM

    Dans une région désertifiée par les grandes cultures céréalières et par l’implantation progressive d’une vingtaine de structures liées au nucléaire dans un rayon de 50 km, Bure est un petit village (82 habitants) perdu au milieu d’une immensité légèrement vallonnée et nue.

    Quasiment rien pour rompre la monotonie de ses immenses monocultures. A 2-3 km les constructions de Cigéo, des champignons cubiques poussés au milieu de nulle part, le lieu de la future descenderie. Des tunnels de 10 mètres de diamètre menant à 500 de profondeur aux 300 km de galeries de stockage qu’il faudra percer et en extraire les marnes avec des dizaines de milliers de camions. A l’opposé, parmi les rares tâches vertes, le Bois Lejuc de Mandres, longtemps occupé par les résistants à l’implantation de Cigéo, repris après une très violente répression. Depuis, la soldatesque et les camions de la gendarmerie le défendent jour et nuit. Des cheminées (11 m de diamètre, 500 m de profondeur) doivent y être implantées pour l’évacuation de l’air pollué, (radio éléments, hydrogène, chaleur) provenant du stockage des déchets.

    A côté du monument aux morts de Bure, sous les lampadaires au design aussi futuriste qu’improbable dans ce village de vieilles pierres, se trouve « la maison de la résistance ». Une ancienne ferme habitée par ceux et celles qui n’acceptent pas que l’on cache les déchets nucléaires à vie longue (1 000 à 100 000 ans) « sous le tapis ». Creuser dans les marnes et autres argiles pour y stocker les déchets les plus dangereux, c’est prendre le risque de ne plus pouvoir les retirer après quelques dizaines, voire une centaine d’années, à cause des mouvements de terrains ou d’un accident grave. Alors que l’on sait très bien qu’il y a de forts risques de fuites d’hydrogène, d’incendies, de mouvements de terrains avec des conséquences totalement ingérables, telles des fuites sans fin de radio éléments, s’il devient nécessaire mais impossible de reprendre les fûts de déchets.

    (...)

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  • Enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires : des conclusions urgentes doivent être tirées !

    Communiqué du réseau"Sortir du Nucléaire" le 05.07.2018

     

    La Commission d’enquête parlementaire sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires publie aujourd’hui son rapport définitif. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ (qui a été auditionné dans ce cadre) salue le travail effectué. Toutefois, il est temps d’en tirer les conclusions qui s’imposent : au vu de l’état des risques, des mesures d’accompagnement ne suffiront jamais à garantir la sûreté et la sécurité. La seule protection possible réside dans un arrêt le plus rapide possible des installations nucléaires.

    Un travail sérieux qui n’élude quasiment aucune question

    La commission d’enquête a mené un travail approfondi qui mérite d’être salué, en prenant le parti d’auditionner aussi un grand nombre de voix critiques (ONG, experts indépendants, journalistes…) ainsi que d’autres acteurs qui n’ont d’habitude pas voix au chapitre, comme des sous-traitants de l’industrie nucléaire.

    Sort des sous-traitants, non-conformité de nombreux équipements, impossibilité d’évacuer un grand nombre de personnes en cas d’accident, vulnérabilité des installations et des transports aux agressions externes, failles de sûreté du projet Cigéo, impasse du retraitement, défaillances du système de contrôle de la sûreté, situation financière périlleuse des industriels de la filière : peu de sujets ont été oubliés. On peut se féliciter de cette volonté d’exhaustivité.

    On peut malheureusement supposer que les informations récoltées ne constituent que la partie émergée de l’iceberg. La Commission déplore ainsi « le caractère plus que succinct » des documents remis par EDF. Surtout, comme cela est noté à plusieurs reprises, le travail de la Commission a été entravé par le classement « secret défense » de nombreuses informations, notamment sur la question cruciale de la vulnérabilité des piscines de combustible usé aux agressions externes. Il est louable que plusieurs parlementaires souhaitent continuer ce travail en demandant l’agrément secret défense, mais leur sera-t-il possible de jouer un rôle d’alerte s’ils sont soumis au secret ?

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  • Bure : une répression qui ne doit pas enterrer le problème du stockage des déchets nucléaires

    Mercredi 20 juin au matin, des perquisitions et arrestations ont eu lieu avec un fort dispositif policier dans des lieux de vie d’opposants au projet d’enfouissement de déchets radioactifs (Cigéo) à Bure, dans la Meuse. Fait rarissime : l'un des avocats du mouvement France Nature Environnement a été interpellé lors d'une perquisition à son cabinet parisien et placé en garde à vue, l’empêchant ainsi de défendre les intérêts des citoyens mis en cause.

    France Nature Environnement dénonce la répression récurrente et grandissante que subissent les personnes qui s’opposent à ce projet. Une étape plus qu’inquiétante a été franchie avec l’interpellation d’un avocat. Comme l’ont souligné un certain nombre de ses confrères, « un tel procédé porte non seulement atteinte au droit à une défense effective mais constitue également une gravissime remise en cause du plein exercice de la profession d'avocat, pourtant garanti par la loi et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme ».

    Cet avocat travaille au soutien des actions de France Nature Environnement, avec d’autres avocats et juristes passionnés par le droit de l'environnement, s'engageant quotidiennement aux côtés de nos associations.

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